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Histoire d'une ressource convoitée




Si les Phéniciens fondèrent Thabraca, ce furent les romains qui aménagèrent le port dans le but d'expédier le Corail, le liège, le bois et les minerais de la région, mais également le marbre de Chemtou. Profitant de cette prospérité commerciale, la ville se para de belles villas et de monuments publics dont le luxe reflétait l'enrichissement des armateurs et des commerçants tout-puissants.
Durant l'époque chrétienne, plusieurs covents (sainte Maxime, dont l'existence demeure mystérieuse, aurait été abbbesse de l'un d'eux), des basiliques et des chapelles en firent l'un des plus important évêchés d'Afrique.
Au XVIème siècle, Charles Quint confia le comptoir de Tabarka à une puissante famille génoise, les Lomellini, pour la récompenser d'avoir capturé le célèbre corsaire Dragut sur les côtes corses. Cette famille se maintint pendant deux siècles dans la place, sous la protection du puissant fort construit sur l'île. Durant toute cette période, le commerce du Corail prospéra.
Au XVIIIème siècle, les turcs, opposés à la cession du port à la France ainsi qu'à la présence génoise intervinrent: il occupèrent la ville et la forteresse. La France réussit à se réinstaller à Tabarka en 1781, la Compagnie royale d'Afrique obtenant alors le privilège exclusif pour la pêche au corail.
Aujourd'hui la pêche au corail est rigoureseument controlée, et son exportation en branches brute est interdite. Néanmoins vous pourez faire l'acquisition de bijoux variés auprès des artisants de Tabarka.

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